L’Agenda 2030 vise, notamment:
- à mettre un terme à la faim et à la pauvreté sous toutes ses formes,
- à garantir l’accès à l’enseignement et aux soins de santé pour tous,
- à permettre à tous de mener une vie digne dans la prospérité et dans un environnement sain,
- à contribuer à la protection de la planète par des modes de consommation et de production durables et des mesures urgentes contre le changement climatique,
- à façonner le progrès économique et social en harmonie avec la nature,
- à construire des sociétés pacifiques, équitables et inclusives, à protéger les droits humains et à promouvoir l’égalité entre les sexes et l’autodétermination des femmes et des filles.
Partenariat mondial – validité universelle – cohérence
L’Agenda est très ambitieux, car la politique mondiale est actuellement très éloignée de cette voie solidaire et durable. Trois points seront décisifs:
- un partenariat mondial devrait garantir les moyens de mise en œuvre nécessaires, reposer sur une solidarité accrue, être spécifiquement axé sur les besoins des plus pauvres et des plus vulnérables et être soutenu par tous les pays, groupes d’intérêt et individus.
- L’Agenda a une validité universelle: chaque membre de l’ONU devrait jouer un rôle dans la mise en œuvre des ODD, tant au niveau national qu’international. Les pays industrialisés sont également appelés à diriger la production et la consommation dans une voie durable et à lutter contre les inégalités sociales. Compte tenu des disparités économiques mondiales, ils ont notamment le devoir de consacrer la majeure partie des ressources financières à la mise en œuvre mondiale de l’Agenda.
- Chaque État doit s’engager à assurer la cohérence des politiques de développement, c’est-à-dire aligner ses différents domaines politiques sur le développement durable et veiller à ce qu’ils ne se bloquent pas mutuellement. Cette règle s’applique à la politique nationale et internationale.
En Suisse, de nombreuses ONG, dont Helvetas, se sont regroupées au sein de la «Plateforme Agenda 2030 de la société civile pour le développement durable». Celle-ci veut suivre, d’un œil critique, la mise en œuvre des ODD par la Suisse et veiller à ce que la durabilité devienne le principal credo de la Confédération et des autres décideurs à tous les niveaux.